L’avenir du chauffage au gaz en France

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Le chauffage au gaz est le plus utilisé en France. En 2018, on comptait 11,9 millions de logements chauffés au gaz naturel. À l’heure où les énergies renouvelables gagnent en popularité, le gaz naturel est souvent accusé de ne pas être une énergie propre. 

Les avantages du chauffage au gaz

Facile d’utilisation

Le chauffage au gaz est très pratique et facile d’utilisation. Il suffit de raccorder le radiateur sans avoir à le contrôler régulièrement et à le maintenir épuré comme c’est le cas pour les radiateurs électriques. Il suffit d’actionner l’interrupteur sur la position “chaud” pour que la pièce soit bien chauffée. 

Le gaz est un énergétique qui est plus facile à utiliser que l’électricité. Le ballon d’eau chaude est une réserve d’eau qui se réchauffe automatiquement. Le réglage de la température se fait à l’aide d’un bouton, il n’y a pas de minuterie qui diffère d’une autre, contrairement à l’électricité.


Cout d’entretien relativement faible

Les installations de chauffage au gaz sont également souvent moins onéreuses que les autres solutions de chauffage. Les appareils de chauffage au gaz sont moins onéreux à l’achat que les appareils à électricité. De plus, les coûts de chauffage au gaz sont moins élevés que les autres modes de chauffage : en moyenne, le tarif du gaz naturel est de 0,10 €/kWh, contre 0,14 €/kWh pour l’électricité et 1,074€/litre pour le fuel. Les coûts de maintenance sont également moins élevés pour l’installation de chauffage au gaz. 

Le chauffage au gaz est facile à maintenir et à entretenir. Il n’y a pas besoin de faire de maintenance régulière, il suffit de vidanger le ballon d’eau chaque année, et de changer le filtre au moins une fois par an. 

Les règlementations du chauffage à gaz

Les règles de sécurité sont les mêmes que pour un chauffage à fioul. L’installation doit être conforme et fonctionner dans les conditions de sécurité. Les économies d’énergie sont plus importantes que pour un chauffage électrique, les consommations énergétiques sont en moyenne de 35% inférieures à celles d’un chauffage traditionnel. 

Le chauffage central à gaz est soumis à un certificat d’homologation, qui doit être renouvelé tous les 3 ans. Ce certificat est délivré par le gestionnaire de réseau de gaz concerné, en fonction de l’adresse de l’installation. 

Le contrat de fourniture de gaz à domicile doit obligatoirement être enregistré auprès de l’organisme de régulation des gaz naturels. Ce contrat, qui doit être renouvelé tous les ans, doit préciser les conditions d’utilisation et de facturation, ainsi que les modalités de résiliation. 

Quel avenir pour le gaz ?

Le gaz est une énergie fossile, c’est-à-dire qu’elle provient de la décomposition de matières organiques des océans. Les carburants fossiles étaient autrefois utilisés pour chauffer les bâtiments, mais étaient également utilisés dans les industries et les transports. Aujourd’hui, la technologie a évolué, et l’électricité est utilisée dans tous ces secteurs.

Cependant, le gaz est toujours utilisé dans ces secteurs, et reste l’énergie fossile la plus utilisée en France.

Pour réduire la consommation d’énergies fossiles, l’État a mis en place la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie, avec des objectifs de réduction de la consommation d’énergies fossiles et de renforcement des énergies renouvelables. Ces objectifs s’appuient notamment sur les règles de la Réglementation Thermique.

Une des mesures phares de la RTE est la réduction d’endettement énergétique, qui s’appuie sur un dispositif d’aides aux ménages pour remplacer leurs équipements de chauffage et de production d’énergie. Ce dispositif a commencé en 2006, et à ce jour, près de 8 millions de logements sont équipés de chauffage électrique ou de panneaux solaires. Pour les logements qui ne sont pas éligibles à l’un de ces dispositifs, l’État a mis en place des aides financières à la rénovation énergétique.

Les subventions octroyées aux particuliers sont financées par les recettes générées par la fiscalité du gaz naturel, et ces dernières sont en baisse depuis que la consommation de gaz naturel a fortement baissé.

Le but de la RTE est de réduire la consommation d’énergies fossiles de 40% d’ici 2030. La RTE devrait donc être renforcée pour parvenir à ses objectifs, dont une probable interdiction des chauffages à gaz.